dimanche 18 mars 2012

PubMed pour les nuls, PubMed for the hopeless!


PubMed pour les nuls
PubMed for the hopeless!



PubMed peut être un puissant allié dans vos recherches ou votre pire ennemi. Cet article n’a pas la prétention de vous apprendre tout sur la nouvelle interface PubMed mais de vous donner quelques clés pour mieux vous en sortir sans avoir à lire un million d’abstracts pour rédiger une revue de la littérature.

1. COMMENT CROISER PLUSIEURS TERMES ?

Sur la première page qui s’ouvre, vous trouverez au-dessus  de la fenêtre libre, une case Advanced Search. 

De façon générale, il est déconseillé de saisir simultanément  plusieurs termes dans la fenêtre de recherche. Pour croiser  plusieurs termes entre eux, dans Advanced Search, cliquez sur 
Search History. Pour associer la dernière requête (dans la  fenêtre de recherche) à une précédente, cliquez sur le numéro  de la requête à combiner et choisissez l’opérateur adéquat 
(AND, OR, NOT).

En cliquant sur Search Det ails, vous pouvez vérifier la 

compréhension du terme saisi en mot clé (MeSH Terms) ou en

langage libre (All Fields).



2. COMMENT LIMITER LA QUESTION À UN ASPECT DU SUJET ?

Dans Advanced Search, il n’existe pas que les limites préétablies (Author, Journal, Publication Date...) mais aussi la recherche par mot clés MeSH (dans More Ressources tout en bas).
En cliquant sur MeSH Database, saisissez un terme ou une expression dans la fenêtre de recherche : si le terme saisi est un mot clé MeSH, le système affiche la liste descriptive des mots clés comprenant le terme saisi. Le système propose la définition, les qualificatifs (Subheadings) permettant de limiter la recherche à un aspect particulier, l’environnement sémantique (arborescence), le choix d’exclure des mots clés plus spécifiques... Pour associer plusieurs mots clés, validez le choix avec le menu Send to, Search Box with AND.



3. POUR PLUS D’INFORMATIONS

Help à partir de la page d’accueil de Pubmed et le manuel complet sur www.nlm.nih.gov/pubs/web_based.html . De façon générale, il est intéressant de passer quelques temps sur l’interface de façon à vous familiariser avec la bête.

A. Gaudineau*
N. Sananès
B. Langer
Service de gynécologie-obstétrique, hôpital de Hautepierre,
avenue Molière, 67200 Strasbourg, France

Tribune des internes / Gynécologie Obstétrique & Fertilité 38 (2010) 71–73





dimanche 4 mars 2012

Classification des lésions interradiculaires



LA LÉSION INTER-RADICULAIRE (LIR) :

Est une pathologie parodontale qui se manifeste par une perte osseuse située entre les racines d'une dent pluriradiculée ; entraînant par la suite une mortalité dentaire globale très significativement plus élevée que la mortalité globale pour raison parodontale.

CLASSIFICATIONS DES LIR :

A-CLASSIFICATION DE HELD ET CHAPUT -1959- :(1)

- Atrophie en cuvette.
- Atrophie en escalier.

B-CLASSIFICATION DE HEINS ET CANTER -1968- :(2)



Cette classification repose sur 3 critères :

* La localisation suivant les orifices d'entrée de la furcation :
       - Molaire supérieure : entrées mésiale, vestibulaire et distale
       - Molaire inférieure : entrées vestibulaire et linguale
* Le nombre des murs osseux.
* Le degré d'exposition de la furcation : 
        - naissante
        - partielle
        - totale

C- CLASSIFICATION D'EASLEY ET DREANNAM -1969- : (3)


Selon EASLEY ET DRENNAM, La classification des LIR est basée sur la position des divers élements du parodonte par rapport à l'organe dentaire.

On distingue alors 3 Classes :

* CLASSE I :
   La furcation est normale.
* CLASSE II :
   La furcation est partiellement atteinte; 2 types sont à considérer :
      - Type 1 : La crête osseuse latérale à la dent peut être horizontale et s'étendre horizontalement dans la furcation.
      - Type 2 : La crête osseuse latérale à la dent n'est pas plate mais s'incline en direction coronaire dans l'espace interradiculaire.
* CLASSE III :
   Elle est caractérisée par une atteinte totale de la furcation :
       - Type 1 : passage possible de la sonde.
       - Type 2 : passage impossible de la sonde.

D- CLASSIFICATION DE GLICKMAN -1974- : (4)


En 1974 GLICKMAN propose une classification des LIR basée sur l'importance de la destruction.
On distingue :

* CLASSE I :
      Atteinte du ligament parodontal au niveau de la furcation  sans évidence clinique ou radiographique de la lyse osseuse.
* CLASSE II : 
      Alvéolyse au niveau d'une ou plusieurs des faces de la furcation. Les structures parodontales encore intactes ne permettent qu'une pénétration partielle de la furcation.
* CLASSE III :
      La furcation peut être obstruée par la gencive, mais l'os a été détruit à un degré assez important pour permettre le passage total de la sonde dans la direction vestibulo-linguale ou mésio-distale.
* CLASSE IV :
      Le parodonte a été détruit à un tel degré que la furcation est ouverte permettant ainsi un accès facile de la sonde.

E- CLASSIFICATION DE GOLDMAN ET COHEN -1977- : (5)

Elle comprend 3 classes :

* CLASSE I : Perte horizontale des tissus de soutien ne dépassant pas 1/3 de la largeur de la dent.
* CLASSE II : Perte horizontale des tissus de soutien dépassant 1/3 de la largeur de la dent, mais n'atteigne pas la largeur totale de l'espace inter-radiculaire.
* CLASSE III : Destruction horizontale de part en part des tissus de soutien au niveau de l'espace inter-radiculaire.

F- CLASSIFICATION DE LINDHE -1977- : (1)

On distingue 3 classes :

* CLASSE I : Perte horizontale  de moins de 3 mm à l'intérieur de la furcation.
* CLASSE II : Perte horizontale supérieure à 3 mm mais pas sur toute la largeur totale de la furcation.
* CLASSE III : Destruction horizontale de part en part.

G- CLASSIFICATION DE TARNOW ET FLETCHER -1984- : (6)

TARNOW ET FLETCHER ont décrit une sous classification appréciant la perte verticale d'os interradiculaire à partir de la furcation.



Les sous-classes sont :

* A : Profondeur verticale de 1 à 3 mm
* B : Profondeur verticale de 4 à 6 mm
* C : Profondeur verticale de 7 mm ou plus.

H- CLASSIFICATION DE MEYER : (1,5)

C'est une classification proposée par MEYER en 1980, considérant la lésion non plus dans l'espace entre les racines, mais par rapport à l'ensemble de la dent et de l'os qui l'entoure.

DESCRIPTION DE LA LÉSION INTER-RADICULAIRE SELON MEYER :

* DESCRIPTION VERTICALE :
      - Lésion infra-osseuse : 


    le niveau osseux inter-radiculaire est situé apicalement par rapport au niveau osseux adjacent.

      - Lésion juxta-osseuse : 


  Le niveau osseux inter-radiculaire est situé sur le même plan que le niveau osseux adjacent.

     - Lésion supra-osseuse : 


   Le niveau osseux inter-radiculaire est situé coronairement par rapport au niveau de l'os adjacent.

* DESCRIPTION HORIZONTALE :

On distingue (à l'aide de la radiographie) :

    - Hémi-septum inter-radiculaire : 


Il concerne une seule racine : 
   - Partiel : La lésion n'atteint qu'un seul côté de la racine.
   - Total : Les deux côtés de cette racines sont atteints.

   - Double  Hémi-septum inter-radiculaire :



Il concerne les 2 ou 3 racines, et peut être mixte ( une racine est atteinte parteillement, l'autre totalement).

   - Rebord irrégulier inter-radiculaire :


La lésion s'étend à l'ensemble des racines et concerne toutes leurs parois. La lyse s'étend jusqu'à former un plateau inter-radiculaire.

* DESCRIPTION TRANSVERSALE :

On utilise une sonde avec repère pour pallier l'imprécision lors du sondage, pour apprécier la longueur de pénétration au niveau d'une LIR, et l'exprimer en mm.

Bibliographie: 

1- MEYER J.
                      Une classification des lésions interradiculaires.
                      Actua odontostomato, 1980, n° 130: 287-297.

2-HEINS P.J., CANTER S.R.
                      The furcation involvement : a classification of bony deformities.
                       Periodontics, 1968, 6 : 84-86

3- EASLEY I.R., DRENNAM G.A.
                       Morphological classification of furcation.
                       J can Dent Assoc, 1969, 35 (2): 104-107.

4- GLIVKMANN I.
                       Parodontologie clinique.
                       Paris, J Prélat, 1974.

5- MEYER J.
                      Les lésions interradiculaires. Examen, diagnostic et plan de traitement.
                      Actua odontostomato, 1986Actua odontostomato, 1985, n° 149: 101-110.

6- TARNOWD., FLETCHER P.
                      Classification of the vertical component of furcation involvement.
                       J Periodontol, 1984, 55, n° 5: 283-284.


Les doléances en prothèse adjointe totale (PAT)



MOYENS DE DIAGNOSTIC DES DOLÉANCES :

- PALPATION :

* Etat de surface
* Rétention
* Extensions
* Douleurs

- MESURES :

* DVO
* RC (relation centrée)
* OCCLUSION
* ESTHÉTIQUE

- VISUALISATION :

* ESTHÉTIQUE
* BLESSURES
* RÉSORPTION
* MORSURES

- ANALYSES FONCTIONNELLES :

* PHONATION
* MASTICATION
* DÉGLUTITION.

DIFFÉRENTS TYPES DE DOLÉANCES : 

 I- DOULEURS :
 Doléances immédiates :

        - Contrôler à l'aide du papier à articuler la présence d'une surcharge locale en occlusion centrée.
        - Contrôler si la prothèse est compressive au niveau de l'intrados par l'intermédiaire d'une résine révélatrice.

 * Doléances ultérieures :

         a - Généralisées : à la fois au maxillaire et à la mandibule.

                 -  Rechercher une insuffisance de hauteur de l'espace libre d'inocclusion (ELI).
                 -  Vérifier si la répartition des pressions occlusales est défectueuse.

          b - Localisées :

* Au maxillaire :
                  - Frein médian : augmenter l'échancrure
                  - Freins latéraux : corriger légèrement
                  - Ligaments ptérygo-maxillaires : le bord prothétique est soit insuffisamment arrondi, soit prolongé de manière excessive.
                  - Joint postérieur (en sur-extension) : meulage.
                  - Intrados rugueux : polissage
                  - Surcharge occlusale : meulage occlusal
                  - Décalage antérieur : meulage occlusal
                  - Crête antérieure : meulage de l'intrados sans toucher le bord périphérique de la prothèse.

* A la mandibule :
                  - Ligne oblique interne (LOI) : décharger
                  - Canaux excréteurs de wharton : voir s'ils sont recouverts par le joint sublingual
                  - Éminences piriformes : il peut s'agir d'une surcharge occlusale, ou d'une limite postérieure inadéquate.

II - TROUBLE DE PHONATION :
     Doléances immédiates : Temporiser.

     * Doléances ultérieures :
                         - Sifflement : rechercher une sur-épaisseur de la zone rétro-incisive supérieure.
                         - Zézaiement : l'épaisseur de la surface rétro-incisive est insuffisante.
                         - Mauvaise prononciation [ F.V.T.D.O ] est due à un montage incorrect du bloc incisivo-canin.
                         - Chuintement : D.V.O sous évaluée.
                         -  Mauvaise prononciation [ P.B.M ] : La D.V.O est surévaluée.

III - DÉGLUTITION DIFFICILE :              
         * Doléances ultérieures :
                 - Si la D.V.O est sous évaluée : réfection totale d'une ou des deux prothèses
                 - Si la D.V.O est surévaluée : convaincre le patient d'avaler sans contact dento-dentaire.
                 - Rechercher une surépaisseur au niveau du joint postéro-supérieur, ou dents inférieures trop linguales : diminuer les excès.

IV - INSTABILITÉ DES PROTHÈSES : 
      Doléances immédiates :
                 - En occlusion : équilibration en relation centrée.
                 - En inocclusion : attendre 24 à 48 heures (tassement de la prothèse)

         * Doléances ultérieures :
                          a - Statique :
                 - PROTHÈSE SUPÉRIEURE : 
* Si elle descend : frein de la lèvre insuffisamment échancré.
* Bord vestibulaire antérieur trop épais.
                 - PROTHÈSE INFÉRIEURE : 
* Se soulève seulement : diminuer les bords vestibulaires et les bords linguaux des zones molaires
* Bascule d'arrière en avant : voir s'il y a une sur-extension de la zone rétro-molaire.
* Bascule d'avant en arrière : voir si le bloc incisivo-canin est trop vestibulé ou le bord antérieur vestibulaire trop long.
                         b - Dynamique :
* Contrôle par les tests de Herbst.
* Contrôle des troubles de l'occlusion :
               - En occlusion centrée : voir s'il reste encore des contacts prématurés.
               - En latéralité : meulage selon la régle VS-LI
               - En propulsion : meulage selon la régle DS-MI

V - NAUSÉE : 
      Doléances immédiates : 
                 - Rassurer le patient
           -  Joint postérieur à vérifier
                 - Voir doléances ultérieures et temporiser.

         * Doléances ultérieures :
                 - Psychothérapie
                 - Revoir les limites de la prothèse supérieure
                 - Corriger le joint postérieur du maxillaire
                 - Désépaissir le tiers postérieur de la prothèse supérieure
                 - Vérifier si la dimension verticale est sous-évaluée.
                 - Vérifier si l'arcade inférieure est rétrécie
                 - Traitement médicamenteux : [ Primpéran, Vogalene]

VI - INCONFORT & ENCOMBREMENT : 
      Doléances immédiates : Temporiser.

         * Doléances ultérieures : 
                 - Désépaissir les excès.
                 - Vérifier si les dents ne sont pas montées trop lingualement.

VII - ESTHÉTIQUE : 
           Doléances immédiates : Temporiser.

            * Doléances ultérieures : 
                   - Rappeler au patient que le choix esthétique a été effectué avec son accord
                   - Vérifier si la DVO est trop grande
                   - Vérifier si la DVO est trop réduite.
          
Related Posts with Thumbnails