vendredi 17 septembre 2010

dimanche 12 septembre 2010

Les étapes de réalisation d'une pap à châssis métallique

Les étapes de réalisation d'une prothèse adjointe partielle (pap) à châssis métallique (en labo):


On dispose d'un modèle de plâtre extra-dur (maître modèle) réalisé après prise d'empreintr au cabinet dentaire

Les stomatites

Les stomatites

Elles débutent par une sensation de chaleur dans la bouche et une augmentation de la sécrétion salivaire. La muqueuse de la bouche est rouge, tuméfiée, et se recouvre rapidement d’un dépôt grisâtre. La mastication est gênée et l’haleine peut être fétide. Parfois on observe un petit ganglion sous maxillaire et un peu de fièvre. Ne vous affolez pas, ce n’est pas grave, mais il faut agir rapidement car en plus c’est très gênant.

Les causes

Les origines en sont très diverses et vont de l’action galvanique provoquée dans la bouche par des pièces métalliques de potentiels électriques différents (prothèses dentaires bimétalliques) à l’inflammation microbienne et à la réaction à un produit toxique (stomatite mercurielle).
Il existe d’autre part des maladies dont le rôle dans l’apparition des stomatites est indiscutable, tels le diabète, certaines maladies infectieuses comme la rougeole et la typhoïde et surtout les maladies du sang au cours desquelles, la défense de l’organisme n’étant plus assurée, la flore microbienne buccale trouve sa pleine virulence. C’est le cas des agranulocytoses et des leucémies aiguës. Il en est de même pour certains traitements par le mercure et surtout par la chimiothérapie anticancéreuse.
Néanmoins, la plupart des stomatites ont une origine bactérienne ou parasitaire et dans les deux cas le rôle des dents est prédominant.

Stomatites bactériennes

La stomatite bactérienne est très souvent unilatérale, débordant légèrement la ligne médiane pour s’arrêter à la canine opposée. Les ulcérations siègent au sommet des languettes gingivales inter dentaires qui sont tuméfiées, rouges et que les ulcérations décapitent.
Au brossage les gencives saignent abondamment. La stomatite peut se propager à toute la bouche, atteignant la langue, la face interne des joues et le palais.

Le traitement préventif

Pour prévenir la stomatite, vous avez intérêt à empêcher la formation de la plaque dentaire (formée par un agrégat de bactéries et de polysaccharides adhérant à la base des dents) par une hygiène stricte : brossage, rinçage, lavage des dents.
Vous devez également veiller à faire traiter rapidement les caries et leurs complications.

Le traitement proprement dit

Si la stomatite est installée, vous devez vous confier à un stomatologue ou à votre dentiste qui pratiquera lui même des pulvérisations antiseptiques et appliquera à  l’aide d’une fine spatule au niveau de la sertissure gingivale une solution d’acide trichioracétique ou d’acide chromique.
Enfin, il faut faire appel très souvent aux antibiotiques qui dans les cas graves seront prescrits en association et à doses élevées.

Stomatites parasitaires

Elles sont la manifestation à distance de parasitoses intestinales pouvant être dues aux trichocéphales, à l’ascaris, au taenia, aux amibes, à I’ankylostome, aux trichomonas. Le tableau est à peu près le même que celui de la stomatite microbienne, mais si votre médecin demande une numération globulaire il découvrira que le nombre d’une variété de globules blancs, les éosinophiles, est très augmenté.

Le traitement

Le traitement de la stomatite parasitaire est le même que celui des stomatites bactériennes : local au niveau des lésions et au niveau des facteurs déclenchants (mise en état de la bouche), il sera général en faisant appel aux antibiotiques qui sont les plus actifs dans les stomatites bactériennes et qu’on utilisera à des doses adaptées à la gravité de l’infection. Mais il devra comporter également un traitement de la parasitose intestinale. Si donc l’examen des selles est positif et le parasite en cause identifié, il faudra demander l’avis d’un généraliste ou d’un parasitologue. Ce traitement est indispensable si l’on veut éviter les récidives.

En conclusion

Les stomatites bactériennes et parasitaires ont des manifestations semblables et sont secondaires toutes les deux au microbisme buccal, lié lui même à la présence des dents. C’est pourquoi les progrès de l’hygiène en général, de l’hygiène bucco dentaire surtout, et la meilleure prophylaxie pratiquée au niveau de la denture les ont fait régresser de façon spectaculaire. L’antibiothérapie, largement utilisée, a modifié le tableau évolutif de ces stomatites en les décapitant.

Le fluor

Le fluor est un oligo-élément très répondue dans la nature est existe pratiquement jamais a l’état libre.il constitue un moyen de prévention contre la carie en améliorant la résistance de la dent.
A-SOURCES NARURELS DE FLUOR :

1-fluor dans l’environnement

Le travail se trouve essentiellement sous la forme de fluorure il occupe la distance place dans les éléments de l’écorce terrestre. On le trouve dans l’éminence son forme combine fluoro apatite.les roches volcaniques.
2-fluor dans l’eau :    
·        l’eau des mers 0.8a 1.4 mg/l
·        l’eau potable traversant les roches
·        l’eau d’appui en rapport avec les soles riches en fluorure 
3-fluor dans l’atmosphère :
·        des poussières riches de fluor cercle dans l’atmosphère excrète de la couche superficiel des sols 
·        particules qui préviennent de la pollution industrielle 
·        les mines d’extraction de phosphate

4-fluor dans les aliments

On trouve du fluore dans pratiquement tout les aliments a dose variable 
a-aliments d’origine végétale : les plantes captent le fluor présent dans le sol et l’air .le the est une source naturel riche de fluor : 100mg/kg et 0.5mg/tasse –les légumes : les épinards et les radies
Les sardines, la viande et le lait.

B-APPLICATION CHIMIQUES :

1-par voie générale :
A-la fluoration des eaux de boissons :
Il consiste a fluore les eaux dont la concentration en fluor est inferieure
b-sels de cuisine :
c-comprimes et goutes de fluor

2-les applications topiques du fluor :
·        dentifrices fluores
·        les gels fluorès
·        les bains de bouches
·        les vernis fluorés
·        les gum à mâcher

samedi 11 septembre 2010

Accidents d’exposition au sang (AES)



L’exposition au sang (AES) ou au liquide biologique (liquide amniotique, pus, ..) est un accident fréquent chez les professionnels de santé. Elle survienne après piqûre ou blessure avec un instrument souillé (aiguille de seringue, lame de bistouri,…) ou même après contact avec du sang ou liquide biologique sur une muqueuse (yeux, bouche) ou une lésion cutanée préexistante.






Conduite à tenir:




1. Désinfecter en urgence 


2. Vérifier le statut sérologique du patient source


3. Consultation en urgence 


4. Déclaration d’accident de travail 


5. Prévention :


  • Protection par des gants et lunettes au cours des gestes chirurgicaux et obstétricaux. 
  • Ne jamais remettre les aiguilles utilisées dans leur capuchon.
  • Lors d'un acte de petite chirurgie, il est conseillé d'utiliser une pince ou des écarteurs (et non la main contro-latérale) et de ne pas faire de nœud avec l'aiguille en place.
  • Utiliser des conteneurs spéciaux (OPCT) pour jeter les aiguilles et les lames de bistouris souillées.
  • Marquer les prélèvements d’un patient infecté par une étiquette spéciale.
  • Consulter votre médecin du travail pour pratiquer les vaccinations contre l’hépatite (et le tétanos)
  • Source:http://www.efurgences.net


Procédure à tenir en cas d'accident d'exposition au sang

Matériel à posséder :
- Solution de DAKIN ou eau de JAVEL ou dérivé IODE
- Alcool à 90°
- Sérum physiologique
Numéros d'urgence Médecin du travail
Conduite à tenir :
- Ne pas faire saigner
- Nettoyer la plaie à l'eau courante et au savon puis rincer
- Réaliser l'antisepsie avec la solution de Dakin (ou autre) en respectant au moins un contact de 5 minutes
- Sur une peau lésée, appliquer le même protocole
- Sur les muqueuses, en particulier les conjonctives, rincer 5 minutes avec du sérum physiologique
Prise de contact avec le médecin : dans l'heure qui suit l'accident
Mise en place de la prophylaxie de l'infection au VIH dans un délai optimal de 4 heures et avant 48 heures en fonction de l'indication du médecin.
Déclaration de l'accident du travail
- par le salarié auprès de son employeur dans les 24 heures qui suivent l'accident
- par l'employeur auprès de la CPAM, de l'inspecteur du travail et son assureur dans les 48 heures
Un certificat médical avec la mention « potentiellement contaminante » est délivré par le médecin. Suivi sérologique sous la surveillance du médecin.
source: Dentalgest.com

jeudi 2 septembre 2010

Les arracheurs de dents:dangers,complications et sequelles

Sous le terme d'arracheurs de dents, nous englobons tous ceux qui exercent illégalement et de façon empirique la chirurgie dentaire?

A.Les différentes catégories d'arracheurs de dents et leurs activités:
1. le religieux ou "fquih"
2. l'arracheur de dent ou "charlatan"
3. le barbier ou "hajjam"
4. le mécanicien dentiste ou "sanii al asnane"

En fait, le seul "chirurgien" est le barbier et il n'est inscrit qu'au registre de commerce de barbier, et le seul qui "ose" injecter les anesthésiques locaux et faire les prescriptions pharmaceutiques ( véritables ordonnance) est le mécanicien dentiste qui exerce suivant une autorisation délivrée par les autorités locales.

B. Les conséquences pathologiques:

1. Dangers:

cet exercice illégal de la chirurgie dentaire constitue un danger publique à la fois pour le patient, pour le charlatan et pour l'ensemble des citoyens.
  • En effet, la manipulation du sang sans aucune protection comporte le risque d'infections graves (exemples :        hépatites virales, SIDA).
  • De même, le dépistage des lésions de la cavité buccale impose des connaissances médicales de base que les charlatans ignorent (importance de l'examen radiologique dans le dépistage des lésions cancéreuses et qu'aucun charlatan n'ose pratiquer).Par conséquent, le cancer de la sphère buccale passe inaperçu et n'est diagnostiqué que trop tardivement.
2.Quant aux complications:

elles peuvent être:
  • immédiates (hémorragies, extractions de dents saines, accidents consécutifs à l'anesthésie locale, fractures dentaires, fractures alvéolaires, luxations et fractures de la mandibule, paralysie faciale, communication bucco-sinusienne et même la mort parfois)
  • secondaires: la communication bucco-nasale, les accidents infectieux chroniques (ostéite, SADAM, etc.).
ces complications sont liées aux actes chirurgicaux du charlatan et aux prothèses élaborées inadaptées.

3. Les séquelles sont fréquentes:

Fractures et luxations mandibulaires négligées, hypertrophies gingivales réactionnelles à des prothèses mal adaptées, fistulisations chroniques liées à l'ostéite et même cancers en rapport avec l'irritation chronique d'un appareil traumatisant.


Article tiré de : Revue Marocaine d'Odontologie - N° spécial - juin 1997.

lundi 23 août 2010

jeudi 19 août 2010

Les urgences en O.C


I Introduction 



La pratique d'OC et d'endodontie comprend souvent des actes et des interventions qui doivent être exécuté sur le champ pour soulager le malade dans les plus bref délais.
On parle d'urgence lorsque le malade a été surpris par l'apparition d'un phénomène douloureux.
L'urgence peut être motivée par des problèmes inflammatoires ou infectieux, problèmes esthétiques ou problèmes de traumatismes. 

II Définition 
• Terme médical : constitue l'ensemble des soins médicaux et chirurgicaux qui doivent être pratiqués sans délais.
• En odontostomatologie : c'est la survenue d'un problème diagnostic ou thérapeutique dont l'examen ne peut être différé et qui nécessite une décision immédiate. 

III Objectifs du traitement d'urgence 
• Préservée la vitalité pulpaire chaque fois que cela est possible en particulier dans le cas de dent immature.
• Maintien de l'organe dentaire dépulpé sur l'arcade.
• équilibre médical du patient. 

IV Facteurs déterminants le succés d'un traitement d'urgence 
Il s'agit d'un traitement non programmé, pose un triple problème: 

IV.A. Diagnostic 
Il doit être précis et porté rapidement à partir de l'interrogatoire et l'examen clinique.
Cet examen devra mettre en évidence les: 
• Signes subjectif : caractère de la douleur, fréquence, intensité, durée, irradiation.
• Signes objectifs : carie, restauration étendue, percussions, palpation, tuméfaction, état parodontal.
• Un rétro alvéolaire et les tests thermiques confirment la nature de l'urgence. 

IV.B. Efficacité de l'acte opératoire 
Pour être efficace, le traitement d'urgence doit permettre l'amorce des phénomènes de cicatrisation des tissus pulpaires et parodontaux.
Cet objectif ne peut être atteint que par: 
• L'élimination de tissus pathologique enflammée ou infecté,
• Le respect permanent des lois irréversiblde la chirurgie 

IV.C. L'organisation du temps disponible 
Les thérapeutiques endodontique sont quelque fois longues et délicates, le praticien dispose souvent de délais limites non extensibles, d'où la nécessité impérative à une simplification du travail (qui permet d'associer les notions d'ergonomie et le respect des règles chirurgicales) 

V Moyens de diagnostic 

 

L'interrogatoire et les réponses du patient ou de son accompagnement, sont parfois suffisants pou faire une idée assez précise sur l'état de la dent en cause, mais le plus souvent on est amené à confirmer tous ces signes subjectifs par un examen clinique. 

V.A. Tests de vitalité pulpaire 
Ces tests doivent être réaliser dans certaines conditions: 
• les dents à tester doivent être séchés, le test appliqué sur la face vestibulaire au niveau du 1/3 cervical.
• Appliquer ce test sur la dent incriminée, tenant compte de l'état de fatigue et de peur du patient (à tester également les dents voisines et n'arriver à la dent incriminé par le patient qu'en dernière position).

V.A.a. Tests thermiques 

1 Test au froid 
Réaliser avec une boulette de coton imprégnée de quelque gouttes de chlorure d'éthyle, la manifestation douloureuses peut être immédiate ou par contre tarde à se déclencher: 
• absence de manifestation douloureuse —> non vitalité pulpaire 
• douleurs immédiate, plus vif que sur une dent saine et se prolonge après la fin du stimulus -> syndrome pulpaire
• réaction vives, disparition au retrait du stimulus -> pulpe vivante (saine) 

2 Test au chaud 
L'absence de réponse n'est pas significative, seule la réponse violente signe l'atteinte pulpaire. 

V.A.b. Tests à la percussion 

• Percussion axiale : signe l'origine desmodontale
• Percussion transversale : réponse pulpaire ou desmodontale. 

V.A.c. Test à l'anesthésie 
Dans le cas de synalgie dento-dentaire, et en présence de carie multiples et profonde, pratiqué une anesthésié intra ligamentaire pour éliminer la douleur. 
Lorsque la douleur disparaîtra, on pourra incriminer la dernière dent anesthésiée. 

V.B. Radiographie 
C'est un complément indispensable au diagnostic et au traitement. 

VI Les differentes thérapeutiques d'urgence 

VI.A. Traitement de l'urgence inflammatoire 


VI.A.a. Traitement de L'urgence de catégorie I 

1 Définition 

Pulpe vivante sans symptomatologie ; lésée accidentellement ou proche d'une carie profonde susceptible d'être protégé par un coiffage. 

2 Traitement 
• coiffage direct à l'hydroxyde de calcium
• pulpotomie pour rétention de l'obturation 

3 Indication : indiqué pour adulte et enfant. 

4 Protocole opératoire 
• Champ opératoire
• Désinfection du champ puis de la dent
• Curetage dentinaire totale
• Elargissement de la plaie pulpaire
• Hémostase
• Coiffage au Ca(OH)2
• Mise en place d'un IRM
• Contrôle de l'occlusion
même procédure pour la biopulpotomie coronaire. 

VI.A.b. Traitement de L'urgence de catégorie II 

1 Définition 
pulpe vivante avec symptomatologie, dont on tentera chez le sujet jeune de conserver la vitalité par un coiffage ou biopulpotomie. 

2 (1er cas) : lésions carieuses ou traumatiques sans exposition pulpaire 
Exemples: 
• fracture d'une cuspide sur pluriradiculé au cours de la mastication,
• perte de l'obturation avec mise a nue dentinaire,
• carie à évolution rapide.

1 Examen clinique 
• Signes subjectifs : douleurs types dentinites, brève provoquées 
• Signes objectifs: 
• profondeur moyenne de la carie,
• obturation étendue,
• perte de substance amélo-dentinaire,
• test au froid (+)
• percussions (-)
• Radio : mise en évidence de rapport pulpe-lésion. 

2 Traitement d'urgence : coiffage pulpaire indirect ou naturel 

a) Traumatisme 
La protection du produit de coiffage peut poser un problème de rétention, on aura recours à des moules en acrylates, ou bien collage d'un composite 

b) Carie : Curetage sous anesthésie, désinfection, mise en place du Ca(OH)2, et protection par IRM. 

c) Usure pathologique 
La cause réside dans un brossage intempestif ou dans le frottement d'un crochet mal conçu. 
La topographie de la lésion et son aspect non cavitaire n'autorise qu'une protection avec un vernis et une bonne technique de brossage. 

3 (2ème cas) : lésions carieuses ou traumatiques avec exposition pulpaire 

1 Examen clinique 
• Signes subjectifs: douleurs provoquées ou spontanées ± fréquente, d'intensité variable ; brève et lancinantes.
• Signes objectifs: 
• carie profonde pénétrante,
• fracture avec exposition pulpaire,
• tests au froid et au chaud : +
• Radio : apex ouvert => dent immature 

2 Traitement d'urgence 
Consistera en un coiffage ou pulpotomie partielle permettant la fermeture apicale. Au cas où la pulpotomie est irréalisable, on a recours à une pulpotomie haute : apexogenèse. 

VI.A.c. Traitement d'urgence de La catégorie III 

1 Définition 
Pulpe vivante dont la biopulpectomie ou la pulpectomie et l'obturation canalaire immédiate sont indiqués pour des raisons symptomatique, prothétique ou iatrogène.
C'est l'urgence inflammatoire, la plus fréquente : pulpite aigue simple ou compliquée d'une desmodontite. 

2 Examen clinique 
• Signes subjectifs : douleurs spontanées intermittente, irradié et paroxystique, douleurs provoquées par le froid 
• Signes objectif : 
• destruction coronaire par traumatisme, 
• carie avec exposition pulpaire 
• éviter les tests thermiques susceptible de déclancher une crise douloureuse.
• percussion axiale : + (parodonte souvent enflammé).

A) (1er cas) : pulpite simple: 
Le but est de soulager le malade immédiatement, qu'il puisse retrouvé sont calme, plusieurs possibilités selon la disponibilité du praticien. 

a) Pansement calmant ou sédatif 
• Champ opératoire
• Nettoyage de la cavité de carie : curetage 
• Lavage au sérum physiologique 
• Assèchage 
• Mise en place dans la cavité de coton imprégnée d'anti-inflammatoire (pulperyl, pulparthrol, pulposidol..) sous pansement non occlusif 
Le patient est soulagé dans les minutes qui suivent le contact du produit avec le parenchyme pulpaire. 

b) Pulpotomie : sous anesthésie 
• Champ opératoire 
• Curetage dentinaire
• Excision de la pulpe camérale avec une fraise boule ou excavateur, et éventuellement la pulpe radiculaire des canaux larges
• Hémostase (H202)
• Mise en place de coton imprégné d'anti-inflammatoire sous pansement occlusif 

c) Pulpectomie 
• Rx préopératoire
• Anesthésie (locale, locorégionale, intrapulpaire, intraligamentaire).
• Champ opératoire
• Nettoyage de la cavité

1 Pour une monoradiculé 
• Choix de la limite apicale et de la longueur de travail
• Elimination sous irrigation du parenchyme pulpaire camérale et radiculaire 
• Léger alésage sous irrigation
• Contrôle de l'hémostase
• Pansement 

2 Pour une pluriradiculé 
Le facteur temps et l'architecture complexe, rendent quasiment impossible la réalisation d'une pulpectomie immédiate sous anesthésie.
De ce fait, faire une pulpectomie coronaire, avec celle du canal radiculaire le plus large. 
La suite sera réalisée ultérieurement.
Cette technique peut être réalisé d'embler ou en cas d'échec du pansement sédatif.
Dans le cas de réchauffement d'une pulpite chronique ouverte, le traitement d'urgence consiste à réaliser une pulpectomie. 


B) (2ème cas) : pulpite aigue avec atteinte desmodontale 
Lorsque la pulpite aiguë est associée à une atteinte periapicale desmodontale sévère, il est difficile d'obtenir une sédation rapide de la douleur. 
Il faut éviter d'augmenter l'inconfort du patient : manoeuvres opératoire conduite en douceur, éviter les vibrations, il est souhaitable de mettre la dent en sous occlusion légère et transitoire (réaliser une pulpectomie totale).
Si le praticien ne dispose pas suffisamment de temps, sous anesthésie il réalise une pulpectomie camérale (faire saigner le parenchyme pulpaire pour obtenir une décompression, pose d'un pansement anti-inflammatoire, obturation de la dent à l'aide d'un ciment hermétique; prescription d'un anti-inflammatoire par voie générale.
VI.B. Traitement de l'urgence infectieuse, urgence de la catégorie IV

VI.B.a. Définition 

Pulpe nécrosée avec infection de la dentine radiculaire, avec ou sans complications périapicales ; exigeant un traitement antiseptique et l'obturation canalaire hermétique.
La nécrose pulpaire peut causer une intervention d'urgence quand il s'agit: 
• D'une poussée aigue d'une infection apicale chronique préexistante,
• D'une évolution primaire d'une pulpite purulente totale provoquant une nécrose septique dépassant les limites de la cavité endodontique.
• Atteinte desmodontale aigue avec absence de parenchyme pulpaire vivant. 

VI.B.b. Examen clinique 
• Signes subjectifs : douleurs spontanées, lancinante, irradiées, le simple contact de la dent peut déclencher la douleur. 
• Signes objectifs: 
• carie exposant directement ou indirectement la pulpe, 
• traumatisme : perte de substance intéressant la chambre pulpaire
• la radio révèle une destruction osseuse ± importante,
• percussion axiale et transversale :(+)
• tests de vitalité :(-)
• il peut existé une tuméfaction ± volumineuse, parodonte enflammé, rougeur, voussure, fistule, 
• l'état général du patient peut être altéré. 

VI.B.c. Cas clinique 
1 Gangrène pulpaire ouverte, refermée ou indirectement ouverte 

Le traitement d'urgence consiste à drainer, trépaner la chambre pulpaire, pour l'évacuation du sang, gaz, pus, pour soulager le malade. 
• La trépanation consiste à caler la dent contre une paroi de son alvéole, entre le pouce et l'indexe, travailler avec une fraise neuve coup par coup, sans perte de contact avec la dentine;
• Maintenir le drainage (mise en place d'une boulette de coton avant chaque repas); 
• Prescription : bain de bouche, antiseptique, anti-inflammatoire, antibiotique;
• Le traitement conservateur lorsque la dent devient totalement muette. 

2 Gangrène pulpaire fermée (GPF): 
• Ouverture de la dent 
• Supprimer la cause : débridement;
• Appliquer localement en intracanalaire à l'aide d'un Lentulo du Ca(OH)2;
• Refermer avec un ciment provisoire;
• Supprimer les prématurités occlusales par meulage

Remarque 
Ouvrir et laisser ouvert une GPF, peut transformer la desmodontite chronique en desmodentite aigue, ou empêche la desmodontite aigue de passer à la chronicité. 

VI.B.d. Abcès alvéolaire aigue 
L'abcès périapicale aigu est caractérisé par la formation d'une collection suppurée. 

1 Diagnostic 
Le diagnostic est posé devant: 
• Douleurs spontanées intenses lancinantes, rebelles aux antalgiques habituelles 
• Douleurs provoquées au moindre contact
• Tests de vitalité :(-) la dent ne répend pas.
• Percussions axiale et transversale : douloureuses.
• Sensation de dent longue
• Le vestibule en regard de la dent est comblé par une tuméfaction douloureuse à la palpation.
• La douleur est augmentée par le chaud, calmée par le froid
• Singes généraux: fièvre à 38°C, asthénie. 

2 Le traitement 
Réaliser un drainage par voie canalaire ou chirurgical. 

a) Drainage par voie canalaire 
Consiste a trépané la dent pour permettre un drainage immédiat de la collection suppurée sous forme d'un écoulement purulent puis de sang, pour soulager le malade.
Il est préférable de laisser la dent ouverte pour permettre la poursuite du drainage, antibiothérapie si l'état général du malade est altéré. 

b) Drainage chirurgical 
Envisager quand le drainage par voie canalaire est rendu difficile à cause de la sensibilité de la dent, petitesse de l'orifice apical, ou inefficacité du drainage endodontique avec présence d'une collection purulente importante. 
• anesthésie de contact 
• incision: superficielle, réalisé à l'aide d'un bistouri, au niveau de la zone la plus déclive
• mise en place d'un drain est souhaitable
• prescription d'ATB est souhaitable. 

3 Lésions endo-parodontales

1 Le diagnostic 

les signes cliniques se confondent avec la désmodontite aigue: 
• dent ne répond pas aux tests de vitalités; 
• douleurs spontanées intenses violentes;
• dent sensible aux percussion, ± mobile, ± extrusé par rapport aux dents voisines;
• lésions visible à la radio;
Dans ce cas on est confronté à une pathologie pulpaire et desmodontale, présence de pus à la pression gingivale = poche parodontale suppuré. 

2 Le traitement 
Il est à double visée endodontique et parodontale 
• sur le plan endodontique : désinfection canalaire ± pansement antiseptique 
• sur le plan desmodontal : éliminer dans la mesure du possible le pus de la poche parodontale
Mais devant un patient montré de moins de 24 à 48h de souffrances: anesthésie impossible en milieu inflammatoire et suppuré, il faut remettre l'intervention à une date ultérieure et prescrire une antibiothérapie ± anti-inflammatoire, 3 à 4 jours après sédations des douleurs, réaliser le traitement conventionnel. 

VI.C. Traitement de l'urgence due aux traitements endodontigues

 

VI.C.a. Flambé infectieuse 
Elle se déclare après la première séance de désinfection non suivie de l'obturation peut être due: 
• manoeuvres incontrôlées en milieu aseptique qui ont traumatisé les tissus périapicaux, 
• manoeuvres intempestives, qui ont provoqué le passage au delà des limites apicales des germes, des débris nécrosés, des produits de dégradations ou d'endotoxines 
• diminution passagère de la résistance de l'organisme.

• Traitement 
• Mise en place d'une boulette de coton dans la cavité d'accès imprégnée d'un anti- inflammatoire type : pulperyl, pulparthrol sous pansement occlusif 
• Prescription d'ATB et/ou anti-inflammatoire. 

VI.C.b. Pulpite résiduelle 
Les pulpectomies partielles sont très fréquentes, le praticien laisse a demeure de multiple filets nerveux accessoires
On note: 
• manifestation douloureuse importante, 
• sensibilité aux variations thermiques, 
• le passage de broche -> témoigne une pulpe vivante 

• Traitement : ablation sous anesthésie des résidus du tissu pulpaire 
mise en place d'une boulette de coton imprégnée d'anti-inflammatoire sous pansement occlusif 

VI.C.c. Injection accidentelle de NaOCI 
L'utilisation de plus en plus fréquente de ce produit, et la mauvaise technique d'injection fait que ce genre d'accidents devient de plus en plus fréquent.
Dès le passage du produit dans l'espace périapical: 
• les douleurs se manifestent de manière violente 
• une tuméfaction apparaît dans la région apicale de la dent traitée et augmente progressivement.

• Traitement 
• calmer le malade
• procéder à des injections intraveineuses d'ATB à forte dose et de corticoïdes 
• la surveillance en milieu hospitalier nécessaire, la maîtrise de la technique est ainsi exigée. 

VI.C.d. Desmodontite apicale secondaire à une pulpectomie vitale 
Le patient peut consulter le lendemain de la première séance d'une biopulpectomie: 
• douleurs à la mastication
• douleurs pulsatives, lancinantes et insupportables.
Causes: 
• irritation médicamenteuse du périapex
• non respect de la limite apicale.
Traitement: 
• mise en place d'une boulette de coton imbibée d'anti-inflammatoires sous pansement occlusif 
• reprendre le traitement quelques jours plus tard. 

VI.C.e. Algies du septum 
Le signe pathognomonique est la douleur à la pression digitale de la papille interdentaire.
Le traitement d'urgence consiste en un traitement symptomatique: 
• traitement étiologique : élimination du facteur étiologique : obturation débordante, rétention alimentaire,
• faire saigner et laver à l'eau oxygénée (10v). 

VI.C.f. Fusée arsenicale 
L'anhydride arsénieux à tendance à envahir tous les tissus parodontaux. Tous fluides: sang, salive, tissu humide, dentine ramollie, gencive, desmodonte ; lui servent de diverticules et selon le territoire envahi on aura: 
• atteinte gingivale
• atteinte desmodontale
• atteinte osseuse.
Traitement : éliminer tous ce qui ne saigne pas, par curetage, sans anesthésie et puis lavage abondant. 
Dans le cas d'atteinte osseuse, seule la chirurgie parodontale fera l'excision des tissus nécrosés pour rendre un contour harmonieux aux tissus osseux. 

VI.C.g. Désmodontite aiguë secondaire à une obturation canalaire imparfaite ou débordante 
En présence d'une obturation canalaire imparfaite ou incomplète, le drainage ne peut avoir lieu que si le canal est désobturé. 
• si la matière obturatrice peut devenir môle par l'action des solvants => on désobture 
• si la matière obturatrice est dure : on à deux éventualités: 
• désobturés le canal: acte long et douloureux 
• refroidir la désmodontite aiguê par la prescription d'ATB et ATI 
En présence d'une obturation débordante (dépassement apicale) = prescrire des ATI. Si les douleurs persistent plus de 6 mois réaliser un curetage périapical. 

VI.D. Traitement de l'urgence esthétique

VI.D.a. Noircissement de la dent 

Lié soit à une nécrose pulpaire, ou bien à une dyschromie, elle devient une urgence car le patient est exigeant et veut y porter remède le plus rapidement possible. 
Traitement: 
• blanchiment ou éclaircissement
• reconstitution esthétique. 

VI.D.b. Perte d'une reconstitution esthétique 
• il faut s'assurer de la vitalité pulpaire 
• reprendre la préparation 
• refaire l'obturation 

VI.D.c. Perte d'une prothèse esthétique 
Descellement d'une couronne jacket ou d'une couronne à tenon: s'assurer de bonne état de santé apicale (Rx), avant de resceller définitivement la prothèse. 

VI.E. Traitement de l'urgence traumatique

VI.E.a. Denture temporaire 

• Fracture de l'émail : meulage, polissage, fluoration.
• Fracture de l'émail et de la dentine: selon la perte de substance, simple meulage ou reconstitution.
• Pulpe atteinte: 
• si récente pulpotomie à l'hydroxyde de calcium
• si la dent est résorbée, pulpectomie ou extraction.
• Fracture corono-radiculaire : extraction.
• Luxation: extraction si interférence occlusale ou atteinte du germe.
• Intrusion: antibiothérapie, anti-inflammatoire car rééruption possible.
• Expulsion: antibiotique, anti-inflammatoire. 

VI.E.b. Denture permanente immature 
• Fractures amélo-dentinaires : protection du tissu pulpaire par pose d'une protection dentino-pulpaire, recouverte d'un bandeau de composite, de verre ionomére ou de compomère ; on peut récupérer le morceau fracturé et le coller. 
Si la pulpe est atteinte, douleur à l'inspiration et présence d'un point sanglant sur le trait de fracture. Coiffage direct, pulpotomie, ou pulpectomie selon la gravité.
• Fractures corono-radiculaires : douleurs à la mastication. Retirer le fragment, gingivoplastie, extraction... 
• Fractures radiculaires: 
• sans communication avec le milieu buccal: contention pendant trois mois 
• si communication, extraction du fragment coronaire, extrusion ODF du fragment apical ou extraction...
• Subluxation: légère mobilité et saignement du sulcus. Réglage de l'occlusion et contention. 
• Extrusion : repositionnement, contention, ABThérapie, AI.
• Intrusion: abstention, ABThérapie, AI, si la dent est immature, possibilité de Réeruption, si non extrusion ODF.
• Expulsion : nettoyer la dent à la salive ou au sérum physiologique, replacer la dent dans son alvéole, AB, AI, Bains de bouche.
• Fractures alvéolaires : déplacement des dents et du fragment osseux, hématome, mobilité des dents. Sous anesthésie locale, réduction de la fracture, contention, AB, AI. 

VII Conclusion 




L'urgence en OC occupe une place importante dans la pratique quotidienne.
L'objectif essentiel de notre traitement d'urgence, est de bien maitriser le processus pathologique en cours, soulager immédiatement le malade et d'initier un processus de cicatrisation qui favorise la mise en oeuvre ultérieure des thérapeutiques habituelles.



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