samedi 27 février 2010

la cavité d’accès


La cavité d'accès est l'une des trois temps principaux du protocole opératoire lors du traitement endodontique.

La réalisation d’une cavité d’accès endodontique est une étape importante du traitement endodontique. L’objectif est d’assurer un accès libre aux canaux radiculaires. Sa réalisation nécessite des préalables et doit répondre à des critères précis.
  • Les préalables:
La radiographie préopératoire:

Elle participe à l'élaboration du diagnostic ; son apport est déterminant devant certaines affections dont la découverte est souvent fortuite (résorptions interne et externe).
Avant de débuter un traitement endodontique la radiographie préopératoirepermet de prévoir les difficultés qui sont :

- les canaux coudés,
- les canaux supplémentaires,
- les canaux calcifiés.

Anesthésie de la dent:

C’est le blocage transitoire de la sensation douloureuse par infiltration de solution anesthésique. Elle s’impose pour les dents à pulpe vivante dont l’indication de la biopulpectomie a été bien posée.

La pose du champ opératoire:

Ce champ opératoire permet d’isoler la dent à traiter. En endodontie la digue est la plus indiquée. Elle favorise les conditions d’asepsie et met la dent à l’abri de toute contamination salivaire. Elle prévient les accidents d’inhalation ou d’ingestion des instruments et produits utilisés mais aussi des déchets engendrés.
Enfin, elle facilite le travail du praticien, en augmentant la visibilité et l’accessibilité et en favorisant l’ouverture constante de la cavité buccale.

La dépose des restaurations existantes:

 
Ces restaurations peuvent être des amalgames, des composites ou des ciments au verre ionomères. Leur dépose est nécessaire pour une bonne visibilité de la cavité.

La cavité d’accès de la troisième molaire
  • Les critères d’une cavité d’accès correcte:
Un accès visuel direct aux entrées canalaire:

La cavité d'accès correcte doit permettre une vue entière du plancher et des entrées canalaire. Pour cela, le plafond pulpaire doit être éliminé en supprimant tout ressaut dentinaire ou amélaire.

Un accès instrumental direct à la région apicale:

La cavité d'accès correcte doit permettre l'accès des instruments à la région apicale sans interférence avec ses parois.
Ainsi, chaque dent doit répondre à des normes architecturales.

LE TRAITEMENT ENDODONTIQUE

1 DEFINITION:

Le traitement d’endodontie implique un traitement chimiothérapique et biomécanique du système canalaire, afin d’éliminer la maladie pulpaire et péri-radiculaire pour favoriser la guérison ainsi que le recouvrement des tissus péri-radiculaires.

2 BUT:

La finalité de tout traitement endodontique est d’assurer le maintien de l’organe dentaire dépulpé dans un état de santé permanent en prévenant l’apparition de lésions péri apicales ou en les éliminant lorsqu’elles existent.

3 INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS:

L’établissement d’un diagnostic correct reste une condition indispensable pour entreprendre le traitement endodontique qui répond à des indications précises.

Ces indications comprennent toutes les maladies de la pulpe dentaire, leurs complications et plus généralement tous les évènements pathologiques ou traumatiques qui peuvent affecter la racine dentaire.

Les indications majeures sont :

-L’inflammation pulpaire irréversible

-L'inflammation de la région péri-apicale d'origine endodontique
 
-La nécrose pulpaire

-Les résorptions internes et externes

-La restauration prothétique

-Les échecs du traitement endodontique

-Les fractures coronaires ou corono-radiculaires compliquées avec atteinte pulpaire et les fractures radiculaires avec complication pulpaire, à condition que les deux fragments soient parfaitement alignés.

Cependant le traitement endodontique est contre indiqué dans certaines pathologies générales (cardiopathies à haut risque et leucémie).

les traitemnts orthodontiques précoces


samedi 20 février 2010

la cavité d'accés


petite chirurgie de la bouche de MARCEL PARANT


  • Relié: 396 pages
  • Editeur : Elsevier France; Édition : 8e éd (8 mai 2009)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2704613516
  • ISBN-13: 978-2704613519

introduction à l'anatomie dentaire

vendredi 19 février 2010

chimie bio-organique et medicinale du fluor

vascularisation et innervation de la face

VASCULARISATION DE LA FACE:

• Elle est sous la dépendance quasi-totale du système carotidien externe qui compte de nombreuses branches collatérales et anastomoses.

• Il existe une région anastomotique carotide interne/carotide externe au niveau de la région orbito-nasale.

1. Le système carotidien externe:

L’artère maxillaire : l’artère sphéno palatine, sa branche terminale est la principale artère nourricière de la muqueuse des fosses nasales.

L’artère faciale : elle participe via l’arcade coronaire de la lèvre supérieure et l’artère de la sous-cloison, à la vascularisation de la partie antérieure de la cloison nasale.

2. Le système carotidien interne:

• Les artères ethmoïdales antérieures et postérieures, branches de l’artère ophtalmique, vascularisent la partie la plus la plus supérieure des fosses nasales.

• Les 2 systèmes artériels sont richement anastomosés notamment dans la partie antéro-inférieure de la cloison, constituant la tache vasculaire de Kisselbach.

3. Le système veineux :

• Le système veineux disposé en 2 réseaux, est très riche :

– Le système superfi ciel : sous-épithélial,
– Le système profond : juxta-périosté



Vascularisation des parois externes (A) et interne (B) des fosses nasales

INNERVATION CERVICO-FACIALE:

1. Rappel sur les paires crâniennes:

On décrit 12 paires de nerfs crâniens que l’on peut classer selon leur origine.

Nerfs sensoriels purs :

– I : N. Olfactif,
– II : N. Optique,
– VI : N. Cochléo-Vestibulaire.

• - Nerfs moteurs purs :


– III : N. Oculomoteur,
– IV : N. Trochléaire,      : sont des N. oculomoteurs
– VI : N. Abducens,

– XI : N. Accessoire (Spinal),
– XII : N. Hypoglosse.

• Nerfs mixtes (Branchiaux) : moteur sensitif sensoriel +/– végétatif :

– V : N. Trijumeau (dérivé du 1er arc branchial),
– VII : N. Facial (2e arc),
– IX : N. Glosso-pharyngien (3e arc),
– X : N. Vague (4e arc).

2. Innervation:
Territoire moteur :

– Le nerf facial (VII) : innervation des muscles peauciers de la face (Muscles de la mimique),
– Le nerf trijumeau (V) : innervation des muscles masticateurs élévateurs (muscle temporal, masséter, ptérygoïdien),
– Le nerf glosso-pharyngien (IX) : innervation des muscles pharyngés (m. du voile, et du pharynx),
– Le nerf vague (X) : innervation des muscles laryngés,
– Le nerf oculomoteur (IIIe paire) : innervation du muscle releveur de la paupière,
– Les nerfs oculomoteurs (III, IV, VI),
– Le nerf hypoglosse (XII) : motricité linguale.

Territoire sensitif :

Nerf trijumeau (V) : sensibilité de la quasi-totalité de la face par l’intermédiaire de ses 3 branches V1 V2 V3.
Plexus cervical : sensibilise le pavillon auriculaire et la région angulo-mandibulaire.

Territoires d’innervation du Nerf trijumeau (V)


LA MUSCULATURE CRÂNIO-FACIALE:

LA MUSCULATURE CRÂNIO-FACIALE:

On distingue :


1. Les muscles peauciers:


• Ce sont les muscles de la mimique chargés de mobiliser le tégument facial et d’animerles orifices naturels.
• La résultante des forces engendrées par ces muscles est avec le temps à l’origine des rides de vieillesse.

2. Les muscles masticateur:



• Ils ont un rôle sur la mobilité mandi bulaire.

• On distingue 4 muscles élévateurs :

– Muscle temporal,
– Muscle masséter,
– Muscle ptérygoïdien médial,
– Muscle ptérygoïdien latéral.

• Et 3 muscles abaisseurs :

– Muscle mylo-hyoïdien,
– Muscle génio-hyoïdien,
– Muscle digastrique

Anatomie crânio-faciale/ 1ère partie

ANATOMIE DU SQUELETTE FACIAL :

1. Le 1/3 supérieur de la face:

• L’os frontal vient s’articuler latéralement avec les os zygomatiques, médialement avec l’ethmoïde et le maxillaire, et au niveau du toit et du cône orbitaire avec l’os sphénoïde.

2. Le 1/3 moyen de la face:

• Formé par les 2 os maxillaires, réunis au centre autour de l’orifi ce piriforme et des os propres du nez.

• Latéralement, on décrit les 2 os zygomatiques constituant le relief des pommettes, venant s’articuler en arrière avec les processus zygomatiques des os temporaux.

• Sur le plan mécanique, les os zygo mat iques et les os propres du nez constituent de véritables pare-chocs naturels de face.

3. Le 1/3 inférieur de la face:

• Organisé autour de la mandibule composée:

– D’une une portion dentée,
– D’une une portion ascendante, ou ramus, se terminant par le coroné en avant, et par le condyle articulaire en arrière qui s’articule avec la glène de l’os temporal.

ANATOMIE, ÉVOLUTION ET NOMENCLATURE DENTAIRE:

1. La denture définitive:


• 8 dents par hémiarcade : soit 32 dents.
• Période d’éruption.
• Nomenclature internationale : chaque dent est désignée par 2 chiffres :

– Le chiffre des dizaines correspond à l’un des cadrans,
– Le chiffre des unités : place de la dentsur l’arcade.



2. La denture lactéale:


• Elle est temporaire et est complète à 5 ans.
• Elle comporte 5 dents par hémiarcade soit 20 dents au total.
• Nomenclature.

3. Anatomie dentaire:

Fig. 1 : Anatomie dentaire


Odonte : 1. Émail, 2. Dentine, 3. Pulpe

Parodonte : 4. Épithélium, 5. Chorion,6. Cément, 7. Os alvéolaire

dimanche 14 février 2010

Analyse Céphalomtrique Fonctinnelle Et Esthtique De Profil





La complexité de l’architecture cranio-faciale explique la multiplicité des analyses céphalométriques, trop souvent fondées sur des points sans justification phylogénétique, ontogénétique, anatomique ou biomécanique. L’intérêt d’une analyse fiable et rapide conçue à partir de bases fondamentales indiscutables est essentielle. Elle permet l’utilisation de la céphalométrie dans la pratique quotidienne des orthodontistes, chirurgiens maxillo-faciaux et des chirurgiens plasticiens de la face.

Cette analyse céphalométrique fonctionnelle et esthétique est réalisée à partir de quatorze points anatomiques, dix points osseux et quatre points cutanés, qui ont en commun d’être tous exo-basicrâniens. Cette analyse est facile à assimiler et à exploiter. Elle ne demande que cinq minutes pour être apprise et cinq minutes pour être tracée (quinze secondes si elle est informatisée). Les résultats qui en découlent sont fiables.

L’analyse fonctionnelle et esthétique est développée à travers quatre chapitres. Le premier est consacré aux bases fondamentales, le deuxième à l’analyse proprement-dite et aux cas cliniques, le troisième à l’étude comparative des différentes analyses céphalométriques, enfin le quatrième chapitre revisite les travaux d’Arne Björk.




Algies et dysfonctionnements de l'appareil manducateur


Anapath_Dentaire_et_Orl

samedi 13 février 2010

Atlas de radiologie dentaire


processus pathologique de la parodontite chez l'adulte


PARODONTOPATHIES

Définition : altérations de l’ensemble des tissus parodontaux : gencive, os, cément, desmodonte.

Caractéristiques des parodontites:


• inflammation : infiltrat inflammatoire du tissu conjonctif
• alvéolyse : résorption osseuse alvéolaire
• poches parodontales : migration apicale de l’attache épithélio-conjonctive
>>> perte de l’attache parodontale
>>> apparition de récessions.

Formes cliniques des parodontites :Nouvelle classification AAP 1999


Parodontites:
o Parodontites ulcéro-nécrotiques
o Parodontites chroniques
o Parodontites agressives

Manifestations parodontales de pathologies générales
 
Caractérisation de la parodontite:


• Selon le nombre de sites atteints :

– Formes localisées : sites atteints < 30%
– Formes généralisées : sites atteints > 30%

Selon la perte d’attache :

– Superficielle : 1-2 mm,
– Modérée : 3-4 mm,
– Sévère : > 5 mm.

1. Parodontite ulcéro-nécrotique:


Signes cliniques :

Gingivite ulcéro-nécrotique (terrain immunitaire affaibli)
Perte d’attache et récessions gingivales

Signes radiographiques : alvéolyses

2. Parodontite chronique:

• Pathologie de l’adulte
• Etiologie : accumulation des dépôts de plaque et de tartre
Evolution lente, mais peut présenter des épisodes de progression rapide
Alvéolyse souvent horizontale avec présence de sites d’alvéolyse angulaire
Etiologie bactérienne : en majorité commensale, mais peut être associée

- à certaines populations microbiennes du biofilm sous-gingival : Porphyromonas gingivalis (Pg), Tannerella forsythia (Tf), Treponema denticola (Td) : complexe rouge

- ou à des flores polymorphes variables : Aggregatibacter (anciennement Actinobacillus actinomycetemcomitans (Aa) , Pg, Prevotella intermedia (Pi), etc…


Représentation de la relation des espèces bactériennes à l’intérieur des complexes microbiens et
entre les complexes Socransky, 1998

• La parodontite peut être aggravée par :


- des facteurs locaux :

• favorisant l’accumulation et la rétention de plaque et de tartre
• favorisant une susceptibilité tissulaire / effets inflammatoires de la plaque (occlusion, …)

- des facteurs systémiques :

• Maladies : diabète, HIV, …
• Tabac
• Stress

3. Parodontites agressives:


Caractéristiques communes:

• Surviennent chez des sujets en bonne santé
• Présentent un caractère familial
• Evolution rapide : épisodes fréquents de perte d’attache et de perte osseuse

Sinon, parodontite chronique avec phases d’activité

Caractéristiques fréquentes :

• Inadéquation entre la quantité de plaque et la sévérité des lésions
• Infection microbienne : Aa, Pg
• Anomalies des cellules phagocytaires
• Phénotype macrophage exagéré : production de prostaglandine E2 (PGE2) et interleukine-1β (IL-1 β)
• Peut s’arrêter spontanément

Parodontites agressives localisées

• Age de survenue : adolescence
• Perte d’attache proximale sur au moins 2 dents permanentes, dont une première molaire, intéressant au plus deux dents autres que 1ére molaire ou incisive.
• Localisation spécifique au niveau des premières molaires et des incisives.
= ancienne Parodontite Juvénile Localisée (Baer 1971)
• Réponse anti-corps sérique forte aux agents infectant.

Manifestations parodontales de maladies générales:


• Associées à une hémopathie
• Associées à des anomalies génétiques des défenses immunitaires:

- Neutropénie familiale cyclique
- Syndrôme de Papillon-Lefèvre (kératose palmo-plantaire, dysfonctions polynucléaires)
- Syndrôme de Down, trisomie 21 (nombreuses dysfonctions immunes, réponse inflammatoire exagérée)
- Syndrôme de Chédiak-Higashi (déficiences neutrophiles)

GINGIVOPATHIES

Définition : Anomalies ou altérations du tissu parodontal superficiel sans altération de l’attache parodontale.

Rappel : système d’attache = cément, desmodonte, os.
 
LES GINGIVOPATHIES:


Anomalies gingivales génotypiques
Altérations gingivales:
- Gingivopathies induites par la plaque dentaire
- Gingivopathies non induites par la plaque dentaire

* Anomalies gingivales génotypiques:

• Frein hypertrophique
• Insuffisance ou absence de gencive
• Brièveté vestibulaire
• Hyperplasie gingivale fibreuse

* Gingivopathies induites par la plaque dentaire : gingivites bactériennes:


L’accumulation de plaque dentaire provoque une inflammation gingivale = gingivite bactérienne.

Gingivite expérimentale Harald LÖE 1965 (rappel)
Etudiants en chirurgie dentaire, absence de brossage pendant 3 semaines puis reprise des mesures d’hygiène.

Conclusions :
• Accumulation de plaque dentaire gingivite
• Reprise du brossage retour à la santé gingivale
• >>> La gingivite est une pathologie réversible

   Gingivite bactérienne = atteinte inflammatoire du parodonte superficiel.


Signes cliniques :

– Couleur : rose foncé, rouge, violacée
– Contour : altéré selon l’oedème
– Consistance : molle
– Texture : perte de piqueté, lisse
– Volume : augmenté

Signes supplémentaires éventuels : exsudat de fluide gingival déclenché par l’infiltration de polynucléaires, saignement provoqué ou spontané.
L’inflammation gingivale doit être décrite selon sa sévérité (modérée, sévère) et sa localisation (papillaire, marginale, étendue à la gencive attachée).

Gingivites bactériennes associées

• à un facteur systémique endocrinien :

hormonal : gingivite pubertaire, cycle menstruel, gingivite gravidique métabolique (diabète)

• à un traitement médicamenteux : gingivite hypertrophique :
Traitement anti-épileptique, immunosuppresseur, inhibiteurs calciques

* Gingivopathies non induites par la plaque dentaire

Gingivopathies d’origine bactérienne spécifique :

Exemple : gingivostomatite streptococcique

Gingivopathies d’origine virale : gingivostomatite herpétique, infection à varicelle-zona

Gingivopathies d’origine fongique : candidose gingivale, érythème gingival linéaire

Gingivopathies au cours de maladies systémiques :

o Cutanéomuqueuses : pemphygus, lupus érythémateux, psoriasis, lichen plan
o Allergies

MALADIES PARODONTALES ULCERO-NECROTIQUES:


Gingivite ulcéro-nécrotique GUN / Parodontite ulcéro-nécrotique

Signes cliniques de gingivite bactérienne

+ aspect nécrosant (liseré grisé / blanchâtre)

  • douleur
  • saignements spontanés Est liée à un terrain immunitaire affaibli (stress, VIH, tabac,…)
Si l’atteinte est plus importante, peut aboutir à une parodontite ulcéro-nécrotique

DIAGNOSTIC DES PATHOLOGIES PARODONTALES

D’après la classification de l’American Academy of Periodontology Armitage 1999


– Gingivopathies

Parodontopathies:

• Parodontites ulcéro-nécrotiques
• Parodontites chroniques
• Parododontites agressives

– Manifestations parodontales de maladies générales

le point/ journal officiel de la société de medecine dentaire



coiffe pédodontique préformée

vendredi 12 février 2010

COMMENT DECELER LA DYSMORPHOSE?

Définition :

« Une dent est malposée lorsqu’elle est anormalement posée par rapport aux autres dents de la même arcade ou de l’arcade antagoniste. » DELAIRE.

*Trouble du dérangement des dents : DDD = Dysharmonie Dento-Dentaire

*Anomalies des bases osseuses : DDM = Dysharmonie Dento-Maxillaire

Motifs de consultation :

• Troubles fonctionnels (ATM)
• Disgrâce esthétique

Antécédents :

• Succion du pouce, dysfonction….
• Profil des parents

Examen clinique :

Exobuccal : de face : symétrie, règle des tiers
• De profil : angle naso-labial, angle naso-frontal

Face et profil normaux


A : les angles normaux fronto-nasal et fronto-labial ; B : les lignes esthétiques




  • Endobuccal :
Arcades dentaires normales, rapport occlusaux normaux (face et profil) 


Rapports occlusaux en cas d’endognathie maxillaire (A : occlusal, B : frontal),et C : latéromandibulie.

(Recherche des agénésies, extractions asymétriques....)
Dysfonction (langue, respiration, pouce..., myopathie)

Diagnostic :

Radiographies et téléradiographies de profil (en occlusion complète) et orthopantomogramme
Conduite à tenir :
Si DDD==> diagnostic et bilan par l’orthodontiste et déclaration
Si DDM (architecturale)===> diagnostic et bilan maxillofacial donc CMF + ortho....
et déclaration


  • Avant 12 ans : possibilité d’orthopédie dento-maxillo-faciale
  • Après 12 ans : alignement des arcades et…..
  • Après la puberté : chirurgie orthognathique
Particularités :

* Difficile attitude thérapeutique pour les syndromes malformatifs mais importance du diagnostic précoce car souvent l’ODMF précoce peut être efficace ou il existe une indication de chirurgie de remplacement ou de déplacement osseux interceptif.

* Diagnostic et traitement du syndrome d’apnée du sommeil :
• Démarche pluridisciplinaire (neurologue, pneumologue, ORL...)
• Diagnostic de gravité : examen clinique, enregistrement du sommeil, téléradiographie de profil, test de pression expiratoire positive
• Parfois il existe une indication d’avancée bimaxillaire pour augmenter l’espace pharyngé

LES CANCERS DES VADS:Voies Aéro Digestives Supérieures

VADS (lèvres, bouche, pharynx, larynx, oesophage)

SIGNES DE DECOUVERTE:

• Douleurs,
• Saignements autour ou face à une dent, sous une prothèse,
• Masse ou ulcération indurée
• Parfois épisodes d’inflammation
• Adénopathies : ne pas ponctionner, mais bilanter

CLINIQUE:

• Altération de l’état général,

• Dysphagie,
• Ulcération bourgeonnante ou infiltrante ou bourgeonnement,
• Saignement au contact
• Palpation +++
==> indurée, mal limitée, indolore, fixée sur le plan sous-jacent ou au muscle.
• Aires ganglionnaires cervicales :
==> adénopathie plus ou moins fixée, indolore, volumineuse, le plus souvent homolatérale à la lésion.

CAT: (conduites à tenir)

BIOPSIE +:

Antalgique+++
Renutrition+++
Prévoir le bilan d’extension

BILAN:

• Panoramique , +/- rétro-alvéolaire
• Scanner ou IRM (selon topographie)
• Laryngoscopie directe
• Fibroscopie oeso-gastrique
• Radiographie thoracique
• Fibroscopie bronchique (+ ou -)
• Échographie abdominale( + ou -)

TRAITEMENT:
Le diagnostic est souvent tardif (>T2-T3)
Exérèses large                            séquelles fonctionnelle
                                                  séquelles esthétiques ===> reconstruction

Évidement ganglionnaire systématique
Radiothérapie complémentaire si :
- N +
- Atteinte osseuse
- Supérieur à T3

Chimiothérapie selon topographie et type ou à titre palliatif.

PRONOSTIC:

Variable selon la classification TNM, l’exérèse, le suivi, l’hygiène de vie.
À 5 ans ===> 25 à 30 %
 
SUIVI:


Très régulier au début 1 mois, 3 mois, 6 mois... jusqu’à cinq ans.

• Examen clinique
• Radiographie du thorax
• Fibroscopie digestive (40 % de seconde localisation)
• Échographie hépatique

collection d'articles d'odontologie conservatrice/EMC

  • Obturation par un matériau : amalgame
  • Thérapeutique étiopathogénique de la carie dentaire
  • Principes d’obturation des cavités relatifs à la reconstitution de la région cervicale et du tiers cervical
  • Histopathologie de la lésion carieuse de l’émail et de la dentine
  • Plaques bactériennes dentaires : approche biochimique. Potentiels cariogène et parodontopathogène
  • Facteurs étiologiques généraux de la pathologie pulpodentinaire
  • Étude clinique de la carie
  • Principes généraux de préparation des dents en vue de leur restauration
  • Éclaircissement des dents dépulpées et résorption cervicale externe : comprendre pour mieux prévenir
  • Pulpopathies iatrogènes. Étiologies, prévention et traitements
  • Classifications des lésions carieuses De Black au concept actuel par sites et stades
  • Lésions cervicales. Des problématiques cliniques au traitement
  • Restaurations esthétiques postérieures en technique directe
  • Restaurations postérieures par incrustation métallique coulée
  • Restaurations antérieures directes en résine composite : des méthodes classiques à la stratification
  • Intervention restauratrice minimale :,minicavités et miniobturations
  • Dentisterie restauratrice a minima
  • Inlays/onlays en résine composite : évolution des concepts
  • Éclaircissement dentaire

LITHIASE SALIVAIRE

Sous-mandibulaire /glande parotidienne.

Le plus souvent sous-maxillite aiguë, (rarement simple colique ou découverte fortuite)

DIAGNOSTIC POSITIF:
 
- Hernie salivaire ===> tuméfaction fugace de la loge sous-mandibulaire pendant les repas

-Colique salivaire===> douleurs linguales et plancher buccal, apparition et disparition brutale, flux salivaire brutal
À l’examen : ostium inflammatoire, salive claire, calcul parfois palpable.

Conduite à tenir:

• Favoriser la migration et l’élimination du calcul si possible
• L’évacuer s'il est enclavé

- Accident infectieux
- Périwhartonite: (lithiase dans canal)


Douleur brutale au niveau du plancher +/- irradiée,
Fièvre
Examen : plancher douloureux, inflammatoire ; ostium saillant, congestif, purulent

CAT :

Si calcul dans Wharton ===>incision, puis sialogogues + antibiotiques.

- Sous-maxillite :
Calcul intraglandulaire
Périwhartonite compliquée

Radiographie :

Occlusal===> calcul radio-opaque
Sialographie peu utile : diagnostic parfois et pronostic (parenchyme)

CAT :


Antibiotiques, antispasmodiques
Puis chirurgie d’exérèse en période froide

- Schéma des ostiums salivaires:
 


les bases physiques de l'imagerie radiologique


Organisation des arcades dentaires


L'inlay-core


Inlay-core
envoyé par demo_dentaire. - Vidéos des dernières découvertes scientifiques.


I -Définition
L'inlay core est une constitution métallique coulé permettant la reconstitution des pertes de substances partielles coronaires ou corono-radiculaires d'une DENT préparée au préalable pour recevoir un ancrage à recouvrement total.

L'inlay core est appelé aussi faux moignon lorsqu’il reconstitue entièrement la partie coronaire d’une dent préparée pour recevoir une couronne à recouvrement total.
II -Description
L'inlay core se présente comme un inlay-onlay de reconstitution prolongé par un ou plusieurs tenons radiculaires.

- Il est inlay par reconstitution cavitaire.

- Il est onlay par recouvrement des parois dentinaires résiduelles pour les protéger.

- Les tenons radiculaires assurent une puissante rétention
III -Indications
-L'inlay-core est indiqué chaque fois que toute autre restauration classique s'avère insuffisante tant en résistance mécanique qu'en surface d'appui au niveau des dents antérieures et postérieures délabrées par caries.

-Dans le cas de fracture coronaire importante (par choc, par carie ou par une obturation précédemment placée)

-Dans le cas de malposition dentaire importante pour rattraper le parallélisme inexistant des dents piliers destinées à recevoir un pont.

-Si une dent dépulpée doit servir de support à un pont, il n'est pas alors nécessaire de paralléliser les logements radiculaires à l'axe d'insertion des autres piliers de pont.
IV -Contre-indications
Comme pour la Richmond, les couronnes inlay intéressent la racine, c'est à dire en cas:

• De fracture radiculaire, de rhizalyse

• De perforation radiculaire

• De mobilité importante

• De lésions apicales et péri-apicales non stabilisés
V -Avantages

Lorsqu’il est indiqué l’Inlay-core à tenon radiculaire est réalisé séparémment de l’élément prothétique définitif. Puis la couronne est éléborée et scellée sur l’Inlay-core comme elle le serait sur de la substance dentaire sans lésion.

Ceci présente plusieurs avantages :

-Adaptation des bords et ajustage de la reconstitution prothétique sont indépendants de ceux de Inlay-core

-L’élément prothétique peut être ultérieurement remplacé si nécessaire sans altérer la structure sous adjacente càd Inlay-core.

VI -Différents types d'inlay-cores:

L'inlay core sur mono radiculaires est un inlay-core monobloc, c'est à dire un inlay de reconstitution coronaire partielle solidaire au tenon radiculaire
A. L'inlay core biradiculaires:

S'il s'agit de prémolaires maxillaires, le canal vestibulaire sert à placer le tenon et une encoche de stabilisation est creusée dans l’autre canal

B. L'inlay core sur pluriradiculée:
• À l'arcade maxillaire: le tenon est destiné au canal palatin

• Et à l'arcade mandibulaire, le tenon sera dans le canal distal car plus rectiligne que les autres.

Donc pour les dents biradiculées et pluriradiculées le tenon de longueur maximal qui sert à la rétention du faux moignon est placé dans le canal le plus favorable, un autre servant de verrou sera placé sur les autres canaux, ce dernier guidera la mise en place du faux moignon et empêchera la rotation de l’Inlay-core.

VII -Préparation en vue de réalisation d'un inlay-core

A. Examen clinique:

L'examen clinique va nous renseigner sur:

• La position de la dent sur l'arcade

• Sa morphologie, sa direction par rapport aux autres dents

• Son engrènement :, bout-à-bout, inversée, supraclusie ou infraclusie.

• L'état parodontal

B. Examen radiologique:

Une radiographie rétro-alvéolaire est obligatoire car elle va nous renseigner sur:

• La valeur de l'obturation canalaire

• Sur le nombre, la direction et la forme des racines

• Sur leur longueur, leur diamètre mésiodistal

• L'état apical et péri-apical.

Avant toute restauration prothétique, il est indispensable de procéder aux soins préprothétiques à savoir:

• Le traitement radiculaire (reprise du traitement si nécessaire avec un contrôle radiologique) et sous gingivaux (détartrage, curetage...)

Une fois l'indication posée, la préparation de l'inlay core se fera en deux temps :

C. Préparation clinique du pilier

a. Taille de la couronne résiduelle
La partie restante de la dent délabrée subira la préparation périphérique de l'ancrage choisi sans tenir compte du délabrement coronaire existant cependant la hauteur du moignon sera réduite.
1-Au niveau d’une dent antérieure
La réduction du bord incisif est exécutée avec une fraise diamantée à bout rond.

La face linguale est effectuée avec une fraise diamantée tronconique.

Les parois d'émail et de dentine trop minces ou non soutenues sont alors supprimées.
2-L'avant trou sera préparé en élargissant l'entrée du canal favorisant ainsi la qualité de la liaison mécanique entre le tenon et la partie coronaire de l’Inlay-core.

b. Préparation canalaire ou alésage du canal:

Comme pour la Richmond, la règle générale est la suivante:

La longueur et le diamètre du tenon métallique canalaire seront fonction de la longueur et du volume de la racine.

• La longueur du tenon doit être de 2/3 à 3/4 de celle de la racine

• L'extrémité de la racine doit rester obturée sur au moins 3mm pour éviter la dissolution du matériau d'obturation canalaire

• La longueur du tenon doit être égale ou supérieure à celle de la couronne à reconstituer.

• La largeur du canal alésé doit être égale au 1/3 du diamètre mésiodistal de la racine

Le foret largo est l’instrument de choix pour désobturer et élargir le canal.

1- 1ère étape:

Déterminer la profondeur d'insertion du forêt Largo en le comparant à la longueur du canal sur une radiographie

2-2ème étape:
Placer le foret dans le logement canalaire et élargir le logement radiculaire avec des forêts de taille croissante jusqu'à atteindre celle choisie pour la dent en s'aidant de la radiographie

Lorsque le logement canalaire est terminé, on élargit l’entrée du canal afin d’augmenter la rétention (liason entre canal et Inlay-core coronaire) comme pour la Richmond.

La périphérie externe du plateau occlusal sera biseautée avec une fraise diamantée flamme. Ceci augmentera l'étanchéité et assurera une protection des parois dentinaires.

VIII -Réalisation de l'inlay-core:

Il existe 2 méthodes, directe et indirecte:

A. Méthode directe: élaboration de la maquette en résine autopolymérisable ou en cire bleu à Inlay

• Une tige de coulée (ou tuteur) en matière plastique (ou en tenon métallique préfabriqué) est ajustée de façon à s'insérer facilement dans le logement canalaire préparé au préalable.

• Une petite encoche, placé sur l'extrémité vestibulaire libre aidera à la remise en place de la maquette lors des séances ultérieures

• La poudre et le liquide de la résine autopolymérisable sont mélangés dans un godet jusqu'à la consistance liquide.

• Le logement du tenon est lubrifié avec de la vaseline portée par l'extrémité d'un forêt enrobé de fibres de coton.

• On remplit le logement canalaire avec du matériau acrylique, puis le tenon préfabriqué enduit le liquide monomère est inséré jusqu'au fond du logement canalaire. *

Recouvrir le chaufrein périphérique de résine

• La première prise de la résine terminée, le tenon est mobilisé par un mouvement de va et vient axial pour éviter que la résine ne soit retenue dans une éventuelle contre dépouille.

*La résine auto reste difficile à travailler en bouche, il faut se vaseliner les doigts.

• La résine ayant terminé sa prise, le tenon est desinséré, on lubrifie à nouveau les parois de la préparation.

• Un second mélange de résine auto, permet d'enrober la partie visible du tenon

• Le temps de prise de la résine est mis à profit pour modeler les faces vestibulaires et linguales du moignon entre le pouce et l'index vaselinés pour donner à l'ensemble la forme du contour final du faux moignon.

• Une fois la prise terminée, la finition et le polissage de la maquette en résine sont réalisés avec des meulettes vertes et des disques en papier de verre.

Ces finitions doivent aboutir à la forme exacte désirée pour l'élément métallique

B. Méthode indirecte:

Dans ce cas, l'inlay core sera sculpté au laboratoire à partir du modèle tiré de l'empreinte canalaire prise en clinique (comme pour la Richmond)

C. Coulée et scellement de l'inlay-core:

a. Au laboratoire:

Une tige de coulée est solidarisée à l'extrémité incisive ou occlusale du faux-moignon en résine

Le cylindre contenant la préforme en résine mise en revêtements est maintenue dans un four pendant 1/2 heure pour que l'élimination de la résine soit complète.

L'alliage est ensuite coulé dans la cavité laissé par la résine, puis l'élément métallique est retiré, décapé et la tige de coulée sectionnée.

b. En clinique:

Le faux moignon est ajusté en bouche, l'insertion dans le logement canalaire doit se faire sans forcer, s'il y a frottement, le corriger par meulage.

Le logement canalaire est nettoyé à l’alcool puis asséché.

L'inlay-core est ensuite scellé à l'aide d’un ciment à l'orthophosphate de zinc fluide porté par un lentulo ou une broche de Kerr)

L'insertion lente de la pièce métallique permet l'élimination des excès de ciment de scellement et donc une mise en place précise du faux moignon.

La première étape de la construction prothétique est ainsi terminée.

L'empreinte de l'ensemble est prise aux élastomères, pour l'élaboration de la couronne de recouvrement totale choisie qui est en général : une couronne coulée, couronne à incrustation vestibulaire ou couronne céramo-métallique)

C'est la deuxième étape de la conception prothétique qui sera scellé ultérieurement sur le faux moignon

IX -Conclusion:

Un inlay core bio conçu, constitue un recours thérapeutique appréciable en remplacement de la couronne Richmond (abandonnée)

Son principal avantage réside dans l'indépendance qui existe entre le tenon radiculaire (l'inlay-core) et l'ancrage de recouvrement définitif.

Le siwak, outil d'hygiène bucco-dentaire

LE SIWAK –OUTIL D'HYGIENE BUCCO-DENTAIRE (EVALUATION CHIMIQUE ET CLINIQUE PRELIMINAIRE)

Par le Dr.Ragaii El-Mostehy, le Dr.A.A.Al-Jassem, le Dr.I.A.Al-Yassin, le Dr.A.R.El-Gindy et le Dr E.Shoukry Koweit
De nombreuses mesures d'hygiène buccale ont été employées depuis la nuit des temps. Ceci a été confirmé par différentes recherches effectuées partout dans le monde, lors desquelles on a pu retrouver cure-dents, bâtons à mâcher, ramilles, bandes de tissu, plumes d'oiseaux, os d'animaux et piquants de porc-épics.
Les substances d'origine végétale sont des petits bâtons savoureux, et, bien que primitives, elles furent une étape de transition vers la brosse à dent moderne. Il a été établi qu'environ dix-sept plantes ont pu être recensées comme source naturelle pour plusieurs de ces méthodes d'hygiène buccale.

Les bâtons les plus utilisés depuis les temps les plus anciens sont les bâtons de Siwak ou Miswak. On obtient ce bâton à partir d'une plante appelée Salvadora Persica qui pousse autour de La Mecque et au Moyen-Orient de manière générale. Le Siwak est largement utilisé chez les musulmans après que le prophète Mohammed (sws) ait réalisé sa valeur comme moyen à utiliser par les musulmans pour se nettoyer les dents. A cet égard notre prophète (sws) est considéré comme le premier éducateur en véritable hygiène bucco-dentaire.

Bien qu'il ne soit pas fait mention de l'utilisation du Siwak dans le Coran, on peut lire plusieurs références à celui-ci dans le recueil des paroles de Mohammed (sws). Pour ce qui est des avantages du Siwak pour la propreté buccale, un de ces dires est le suivant : « SI CELA NE REPRESENTAIT PAS UN FARDEAU TROP IMPORTANT POUR LES CROYANTS, JE VOUS ORDONNERAIS D'UTILISER LE SIWAK AVANT CHAQUE PRIERE »
Plusieurs anecdotes, incidents, poèmes et règles d'éthique se référant à l'utilisation du Siwak ont été mentionnés dans différentes références parlant de la propreté buccale.

Salvadora Persica est en fait une petit arbuste ou arbrisseau au tronc tortueux, d'un diamètre excédant rarement 30 cm, à l'écorce rugueuse et tortueuse, blanchâtre et aux extrémités pendantes. L'écorce de cette racine est marron clair et les surfaces à l'intérieur sont blanches, elle a l'odeur du cresson et un gôut chaud et âcre. Chimiquement, l'écorce de la tige séchée de Salvadora Persica a subi un procédé d'extraction par 80% d'alcool puis par de l'ether et est passée par différentes procédures chimiques complètes.
Celles-ci ont montré qu'elle était composée de

1- Triméthylamine
2- Un alcaloïde qui peut être de la salvadorine
3- Des chlorides
4- Des taux élevés de fluoride et de silice
5- Du soufre
6- De la vitamine C
7- De faibles quantités de tannins, de saponins, de pentanolides et de stérols
-OBJECTIFS DE LA PRESENTE ENQUETE :
Du fait de la grande qualité de propreté buccale observée chez les individus qui emploient le Siwak comme unique moyen de se brosser les dents et du fait de la faible fréquence de caries dentaires de ces individus, nous avons entrepris cette étude.
Elle a pour but d'étudier les points suivants :
1- La capacité d'action mécanique du Siwak en tant qu'outil de nettoyage de la bouche et sa capacité à débarasser la bouche de la plaque bactérienne (aggrégats nocifs pour la gencive)

2- Si le Siwak est réduit en poudre et utilisé sur une brosse à dents, peut-il être efficace pour l'hygiène buccale ?
3- Comparé à d'autres dentifrices en poudre fortement abrasifs, le Siwak peut-il compter parmi les produits très efficaces pour ce qui est des substances utilisées ?

-DISCUSSION :

L'hygiène buccale et la motivation des patients pour avoir une bouche propre tirent leur origine dans les paroles de Mohammed (sws). Du fait de l'usage répété du Siwak pendant la journée, ses utilisateurs ont montré un niveau inhabituellement élevé de propreté buccale. C'est un fait bien connu que la plaque dentaire formée part immédiatement après un brossage de dents méticuleux. Au bout de 24 heures cette plaque dentaire a déjà bien avancé sa maturation et commence alors ses effets de dégradation sur la gencive.
Une hygiène buccale adéquate devrait être maintenue grâce à des instructions intensives de la part du parodontiste ainsi que grâce au temps passé par le patient à se brosser les dents et à sa dextérité. Ces points sont corrigés par les musulmans eux-mêmes car les utilisateurs de Siwak le considèrent comme un rituel faisant partie de leurs prescriptions religieuses.
Les résultats obtenus lors de cette enquête ont prouvé que le Siwak, ainsi que d'autres ramilles d'arbres, pouvait être un outil efficace pour enlever les dépôts dentaires mous. Il peut même être employé comme moyen efficace dans les programmes de prévention dentaire pour le grand public. Les indicateurs utilisés dans ces enquêtes étaient simples et appropriés car ils discriminaient les étapes expérimentales ainsi que les groupes expérimentaux.
L'emploi de l'amidon n'est pas très précis mais il avait pour but d'évaluer le degré avec lequel le Siwak et le Siwak en poudre pouvaient débarasser les dents des dépôts en comparaison avec les meilleurs moyens abrasifs, à savoir les dentifrices du commerce.
Il a été constaté que la différence de taux de plaque dentaire entre la 1ère et la 5ème semaine pour le Siwak en poudre est la plus élevée en pourcentage (-11,2%) de toutes celles relevées. Ceci indique que le Siwak en poudre employé avec un moyen mécanique approprié à savoir une brosse à dents donnera une qualité élevée de propreté buccale.
Il a été rapporté que la Salvadora Persica contenait des substances possédant des propriétés anti-bactériennes. D'autres de ses composants sont astringents, détersifs et abrasifs. Ces propriétés encouragent certains laboratoires qui fabriquent des dentifrices à incorporer des substances de sa tige et/ou de ses racines dans leurs produits (Beckenham UK Sarakan Ltd).

Bien que la poudre que l'on trouve dans le commerce soit très efficace pour faire partir la plaque dentaire, son utilisation sur la durée de notre expérience a cependant montré un fort pourcentage de gingivites dans le groupe qui utilisait la poudre du commerce (dentifrice). Il est vrai que l'éradication de la plaque dentaire est essentielle mais cela ne doit pas se faire au détriment des autres tissus qui en subissent les effets secondaires.
Nous pouvons conclure que le Siwak et le Siwak en poudre sont des outils excellents pour l'hygiène buccale. Etant aisément disponible dans cette partie du monde, peu coûteux et facilement adopté par les musulmans car faisant partie de leurs prescriptions religieuses, le Siwak est fortement recommandé lors de la mise en place de programmes de prévention sur la santé bucco-dentaire dans les pays musulmans. Des recommandations devraient également être faites aux fabricants de dentifrice afin qu'ils incluent le Siwak en poudre dans un dentifrice sophistiqué aux forts pouvoirs débridants.
Islam-Medecine.org

LA MÉDECINE ARABE ET L'ART DENTAIRE

LA MÉDECINE ARABE ET L'ART DENTAIRE
 
Dr Pierre Baron, de l'Académie nationale de chirurgie dentaire
   
La médecine avant les Arabes:
  •  Introduction:
  • État de la médecine occidentale avant les Arabes
  • État de la médecine orientale avant les Arabes:
Alexandrie

Les autres cités
L'empire sassanide
 
 La médecine arabe en Orient:
  • La médecine arabe du temps de Mahomet (570-632)
  • La médecine arabe après Mahomet
1 - Les khalifes combattants (632 660).

2 - Les khalifes omeyades (664-750).
3 - Essor de la médecine arabe en Orient : l'âge d'or abbasside (et après) (750-1055)

 
a - Le rôle des khalifes
b - Le rôle des traducteurs
c - Les oeuvres originales
d - L'organisation
e - Les grands hommes

 
At-Tabari (780 ou 810-870)
Rhazès (865-923).
Avicenne (980-1037)

La médecine arabe au Maghreb et en Occident:
  •  Essor de la médecine arabe au Maghreb
Kairouan

Al-Gazzar (961-1009)
Constantin l'Africain (1010/1015-1087)
  • Essor de la médecine arabe en Espagne

     
    Abulcasis(936-1013)
    Averroès (1126-1198)
    Maïmonide (1135-1204)
  •  Le rôle de la médecine arabe dans l'occident médiéval

Des avantages de l'emploi des agents anesthésiques dans la pratiques chirurgicale




Dépose des elements metalliques empechant la reprise de traitement endodontique



Dépose des éléments métalliques empêchant la reprise de traitement endodontique











samedi 6 février 2010

Facettes et facettes/FULL MOUTH EXTREM MAKEOVER

sémiologie médicale et dentaire

ce document contient :
  • Les pratiques en Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale
  • Examen bucco-dentaire du sportif par le médecin du sport
  • COMPLICATIONS PRINCIPALES REGIONALES ET A DISTANCE DES FOYERS INFECTEUX DENTAIRES ET GINGIVAUX
  • sémiologie gingivale: notions fondamentales
  • Urgences dentaires
  • ORL-STOMATOLOGIE: la collection hippocrate/Épreuves Classantes Nationales
  • Sémiologie ORL:Introduction, anatomie, clinique, pathologies, imagerie
  • INDICATIONS DE L’ORTHOPEDIE DENTO-FACIALE ET DENTO-MAXILLO-FACIALE CHEZ L’ENFANT ET L’ADOLESCENT
  • Séméiologie spéciale
  • sémiologie de la bouche
  • Syllabus Sémio-Radio TP
  • Sémiologie & Pathologie Dentaire
  • avec un annexe d'examen buccal/soins à envisager.

vendredi 5 février 2010

restaurations plurales en prothèse fixée dento-portée

orthodontics and paediatric dentistry


sémiologie endocrinologique et métabolisme


boucles en u en orthodontie

Sémiologie & Pathologie Dentaire

Table des matières:

  •  Introduction
  • Principes d'Examen: anamnèse et examen clinique
Principes généraux
La Prise de contact

L'anamnèse:
L'anamnèse: Les généralités
Eléments constitutifs au diagnostic
Eléménts constitutifs histoire patient personnelle
Eléments constitutifs histoire dentaire

Examen clinique:
  • Enregistrement des signes vitaux
  • Généralités
  • L'examen buccal
  • Examen des dents
  • Caries dentaires
  • Surface dentaire
  • Examen parodontal
Anomalies dentaires:
  • ANOMALIES CHRONOLOGIQUES
  • ANOMALIES DE VOLUME
  • ANOMALIES DE FORMES
  • ANOMALIES DE POSITION
  • ANOMALIES DE STRUCTURE
Les Maladies dentaires Acquises:
  • LA CARIE DENTAIRE
  • LES DYSCHROMIES DENTAIRES ou colorations anormales des dents.
  • LES MYOLYSES
  • RHIZALYSE OU RESORTION RADICULAIRE
  • LES TRAUMATISMES DENTAIRES
  • LES ABRASIONS
Hypoplasies, Dysplasies, Dystrophies:
  •  HYPOPLASIES, DYSPLASIES
  • DYSTROPHIES
PATHOLOGIE DENTAIRE:
  • SEMIOLOGIE DE LA CARIE DENTAIRE
  • COMPLICATIONS DE LA CARIE DENTAIRE
  • Pathologie dentaire et sémiologie
  • Approche de la douleur et traumatismes dentaires
Pathologies dentaires à symptômes douloureux.......

couronne richmond

c'est une couronne de substitution, elle comporte une coiffe cervico-radiculaire coulée. Elle comprend un support coronaire métallique et artifice esthétique. elle s'appuie sur le moignon corônno-radiculaire avec son tenon.



Elle se fait sur une dent dépulpée et traitée endodontiquement, son appuie principale est un tenon radiculaire bien calibrée au logement radiculaire, ensuite une chappe coulée qui recouvre le moignon, sur cette base solide se monte la céramique


 

Couronne à incrustation vestibulaire(C.I.V.)

Couronne à incrustation vestibulaire(C.I.V.): est une courônne métallique de revêtement mixte, elle est en métal avec une cuvette sur la face vestibulaire comblée par la céramique où la résine.



L’incrustation vestibulaire de céramique est un compromis esthétique qui permet de mettre de la céramique sur la partie la plus visible.

Indications:
  • dents antérieures
  • moignon qui ne permet pas une taille profonde
  • lors de l'occlusion sérrée
  • lorsque la D.V.O. ne permet pas une C.C.M


Cette technique n’est pas indiquée à la mandibule car l’incrustation vestibulaire est complètement cachée par la joue : donc aucun intérêt.

Avantages:
  • la c.i.v cause une faible taille de la dent à restaurer, avec un résultat esthètique supérieur à celui de la C.C.
  • elle assure une grande solidité grâce à la coiffe métallique

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