vendredi 13 mai 2011

FACTEURS INFLUENÇANT LA CICATRISATION



A)-Facteurs généraux :
Dans une même espèce, la marche  du processus de cicatrisation est  variable d’un individu à un autre. Elle dépend de :
−  L’âge : 
On a pu établir une relation entre la rapidité de cicatrisation et l’âge du patient. Il est admis que les lois de la cicatrisation pourraient, en dernière analyse, être ramenées aux lois plus générales de la croissance des organismes. Si les processus cicatriciels sont plus actifs chez les sujets jeunes, ce serait parce que, chez eux, la multiplication des cellules se fait plus aisément. 
−  La température :
Le froid retarde la cicatrisation donc, à l’inverse, la chaleur accélère les relations chimiques dans la plaie et favorise la cicatrisation. 
−  Les facteurs métaboliques :  
Tout trouble du métabolisme général est capable de  modifier le 
processus cicatriciel. Ceci se rencontre très fréquemment chez les diabétiques, qui présentent un retard plus ou moins important de cicatrisation. 
−  Les facteurs vitaminiques :  
La carence en vitamines A, B et C est un facteur de désunion des plaies. 
−  Les facteurs hormonaux :  
L’action anti-inflammatoire de la cortisone est capable de retarder la cicatrisation et l’action pro-inflammatoire de la désoxycorticotésine peut la favoriser.
−  Les antibiotiques :  
Ils favorisent la cicatrisation et protègent contre l’infection.

−  Les facteurs vasculo-nerveux :  
La cicatrisation de la muqueuse buccale est certainement sous la 
dépendance trophique des nerfs et des vaisseaux. Mais l’influence de ces facteurs n’est toujours pas aussi évidente que dans les nécroses par ischémie due à l’anesthésie. 
La lésion chirurgicale du nerf dentaire inférieur,  les perturbations du sympathique n’interviennent guère ; cependant la stase vasculaire semble presque aussi néfaste que l’ischémie. 
B)-Facteurs locaux :
Dans les processus de cicatrisation des plaies buccales, il faut tenir compte du milieu : il comprend la salive, la flore buccale et de nombreuses enzymes. A l’état normal, chez le sujet sain, le milieu buccal exerce sur la muqueuse un effet protecteur neutralisant une partie de la flore par les enzymes bactéricides. 
−  Le traumatisme : 
La cicatrisation varie selon la nature de l’agent causal, selon que cet agent est d’ordre infectieux, mécanique ou électrique. Les radiations ionisantes laissent une muqueuse atrophiée qui est difficile à suturer. 
−  Les facteurs vasculaires : 
L’hémorragie peut entraîner la désunion de la suture et une 
cicatrisation retardée. D’autre part, le caillot doit permettre un bon affrontement des lèvres, ce qui n’est pas le cas lorsque le caillot est volumineux ou de mauvaise qualité.

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